le 12 Octobre 2024 à 20h
Ouverture de saison "le cabaret des invisibles"
Cubi, théâtre de comptoir pour un marionnettiste et son cubi de vin rouge, d’après trois poèmes de Bernard Dimey: C’ est un instant dans une journée – n’importe laquelle, elles se ressemblent toutes – d’un poivrot. De quoi parler quand on ne vit plus rien que ce qu’on voit à travers le fond du verre ? A qui parler quand c’est la solitude qui vous dépose le matin au bistrot et vient vous reprendre le soir ?
Les Gourgandines, solo pour une marionnettiste et sa pâte à pain, d’après Gaston Couté: Une femme – la boulangère du village, commère – raconte à la cantonade le parcours de femmes (d’elle-même?) à travers la sexualité, le désir, le regard de l’autre, parfois envieux, parfois dévastateur. Son pain et ses ustensiles prennent vie et racontent avec elle cette histoire.
Le Déjeuner du Matin, théâtre d’ombre, d’après Jacques Prévert: comme un regard à travers le trou de la serrure, ou par la fenêtre, vers l’intérieur d’un foyer. Il parle d’intime, mais Prévert nous montre sans fioriture, par l’efficacité de sa langue, que l’intimité est partie.
Ces trois formes brèves composent ensemble une soirée marionnettique au cours de laquelle le public a le temps d’échanger à la fois entre eux et avec les artistes autour des différentes propositions et thématiques abordées. Elles sont basées sur des textes issus du répertoire poétique du XXème siècle, et sont chacune indépendantes des autres. Elles sont ponctuées de chansons tirées
de la culture populaire française, trois chansons concrètes arrangées pour clarinette, accordéon et voix.
de la culture populaire française, trois chansons concrètes arrangées pour clarinette, accordéon et voix.