du 3 au 13 juillet 11h00

relâche les 9 juillet

  • Durée: 1h15
  • jeune public à partir de 13 ans
  • Langue principale : français
  • Accessible aux déficients visuels

Emilie Da Lage, chercheuse à l’Université de Lille replonge dans les souvenirs de moments partagés en musique sur le camp de la Linière à Grande-Synthe au moment de la grande crise de l’accueil.
Liza Callaert au violon-alto et Frédérique Lamblin, entrent en résonance et proposent d’ouvrir cet espace du camp en composant des ailleurs musicaux et poétiques.
Ces trois voix se tissent pour partager la puissance des expériences musicales : retrouver un rythme à soi, se situer dans une communauté sensible au-delà du camp, partager cet art de l’attention qu’est l’hospitalité en pratique, transformer l’espace, ne serais-ce que le temps d’une chanson.
Les aller-retour entre souvenirs racontés et présent incarné agrandissent le voyage sensoriel. Le violon, le chant, les poèmes, nous emmènent là-bas autant qu’ils nous ramènent ici, dans nos silences, tous ensemble au théâtre.
Sarah Lecarpentier, à la mise en scène, a imaginé les échos entre la recherche, la musique et la poésie, et construit le spectacle dans un rythme qui permet à tous et toutes de faire une plongée sensible dans les questions de l’exil.
Le spectacle est suivi d’un bord plateau pour échanger sur la crise de l’accueil, les politiques d’inhospitalités et les résistances qui s’organisent à la frontière franco-britannique aujourd’hui.